Une déconstruction du texte, du temps et de la narration.

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Alors qu’Einstein est sur le point de révéler une théorie révolutionnaire, il est tombé dans une succession de rêves énigmatiques en dialoguant avec Kafka …

Premier rêve : LE TEMPS
Le temps est un cercle, qui se répète à l'infini ; ou bien, il est immobile ; parfois, il est comme un rossignol qu’on ne parvient pas à capturer ; et lorsqu'on l'attrape enfin, il meurt instantanément... 

Deuxième rêve : LA VILLE
La ville est bâtie de peur et d’espoir. Si nous nous flétrissons après un seul lever de soleil, pourquoi se précipiter ? Si le destin de chaque rêve était connu d’avance — réussite ou échec — rêverions-nous encore ? Si l’amant rencontré à ce moment disparaissait le moment suivant, l’amour signifierait-il de vains efforts ? Si la fin du monde survenait dans une minute, où et avec qui devrions-nous la vivre ? 

Troisième rêve : LE VOYAGE
Dans un hôtel, le temps s’écoule, mais rien ne se passe vraiment. Les jours passent, puis les mois, les années, il souffre sans s'en rendre compte, très, très lentement.

Quatrième rêve : L’AMANT
Ils s’embrassent dans l’ombre, écoutent les battements de leurs cœurs, se laissent guider par les émotions et les désirs. Mangeant quand ils ont faim, toujours à l’heure au rendez-vous, réveillés à minuit par un rêve où le temps n’existe pas, chaque baiser n'est plus qu'un baiser et pourtant chaque baiser est tout.

Ces rêves indépendants, comme des poèmes exquis, font naître des révélations, des rêveries, des émotions, des chagrins, des merveilles cristallines ou des mélancolies nobles… et laissent derrière eux d'innombrables points d'interrogation…